Portrait de correspondante : Pascale Arnichand.

Par Delphine Marquier, le 10 mars 2010

© Cyril Becquart

Originaire du nord de la France, Pascale a posé ses valises dans la cité phocéenne en Mai 2008. Elle fait partie de nos correspondantes les plus assidues depuis le début de l'aventure Chambres à Part et partage volontiers son expérience.

Pascale, es-tu journaliste professionnelle ?


Je ne suis pas journaliste non, je suis masseur-kinésithérapeute depuis 1999. J’aime bien écrire, j’ai commencé à le faire pour le Magasine Ventilo, en arrivant à Marseille. Je ne connaissais quasiment personne et j’avais envie de bouger. Quand j’ai vu qu’ils recherchaient des bénévoles pour "tester" des évènements, je n’ai pas hésité.


Comment t'est venue l'envie de devenir correspondante pour Chambres à Part ?


J’ai commencé à exercer mon activité de kiné en tant que libérale, je voyageais alors beaucoup. J’ai opté pour les chambres d’hôtes lors de mes déplacements pour rencontrer des gens dans un cadre plus sympa que l’hôtellerie traditionnelle et manger en bonne compagnie. J’aime le côté humain des chambres d’hôtes et leur côté déco. Alors quand j’ai rencontré Michel (fondateur de Chambresapart.fr) et qu’il m’a parlé de son projet de reportage dans les maisons d’hôtes je n’ai pas hésité une seconde !


Comment se déroule un reportage ?


Une fois la visite programmée, je téléphone toujours la veille de mon arrivée, ça me permet de prendre un premier contact avec les propriétaires, de bien les assurer de ma venue ce qui me semble la moindre des correction, même si je sais que l’équipe de Chambres à part a tout prévu. En arrivant je fais un rapide état des lieux et j’essaye de convenir tout de suite d’un moment pour l’interview avec les propriétaires, le soir même si possible, et on se met d’accord pour prendre les photos. Ils en profitent souvent pour nous conseiller les bons endroits pour dîner en l'absence de table d’hôtes, les lieux à visiter dans les environs. Après, je n’ai plus qu’à profiter de l'établissement où je me trouve, c’est l’avantage majeur de ces reportages.


Quels sont tes coups de cœurs parmi les lieux que tu as testés ?


Sans hésitation Le Clos Saint Saourde à Beaumes de Venise. Sur le site j’avais flashé sur les chambres troglodytiques mais j’ai vraiment été épatée par la cabane de luxe dans les arbres en arrivant. Le lieu est génial, la maison, la piscine d’eau de mer, la cabane, la déco et, ajouté à ça, la simplicité et la gentillesse des propriétaires. Un super reportage.


La Maison sur la Sorgue aussi, les propriétaires sont un peu plus huppés mais très accessibles. Ils ont beaucoup voyagé et partagent leurs aventures, d’ailleurs c’est ce qui m'a plu dans leur maison décorée de tout ces souvenirs de voyages. J’ai beaucoup aimé aussi la "boutique-brocante".


Tu as peut-être une anecdote à partager sur un de tes reportages ?


Mon reportage à la Bastide de Capelongue a été marqué par une rencontre inoubliable. En arrivant je me suis aperçue qu’il y avait un vernissage auquel j’ai été conviée dès la fin de mon interview. Il s’agissait d’une artiste espagnole, Pepa Poch, que je ne connaissais pas du tout. J’ai découvert son travail et discuté avec elle, pour finir je suis repartie avec un ouvrage sur ses œuvres, une belle soirée plutôt inattendue.


Quelles sont les régions que tu souhaites explorer pour Chambres à Part ?


Je bouge beaucoup, j'ai déjà fait des reportages en Languedoc-Roussillon et PACA mais j’ai hâte de pouvoir découvrir l’Île de Beauté, je pars en Corse quand vous voulez. Et si vous pensez un jour aux capitales européennes, je serai la première sur la liste !


Ok Pascale, message bien reçu ! Pour finir, aurais-tu une petite astuce à donner aux autres correspondants ?


Je fais toujours mes reportages accompagnée, soit par une amie - ça permet de tester un peu la réaction "gay-friendly" d’un lieu – soit par un copain qui à l'habitude de séjourner en chambres d’hôtes. Ils assistent à mes reportages et, souvent, ils posent des questions auxquelles je n’avais pas pensé, s’intéressent à d’autres aspects du lieu, ça permet d’avoir un point de vue complémentaire.